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Voyage au Parc National de l’Upemba
date : 15/08/1997
 
  Voyage au Parc National de l’Upemba
(août 1997)
Ayant depuis peu participé à la création d’une a.s.b.l. dont le but est de promouvoir la Conservation de la Nature, je décidais de passer mes vacances au Katanga. Je voulais y visiter les Parcs Nationaux que je connaissais bien, pour y évaluer la situation et voir dans quelle mesure notre association pouvait apporter son aide.
Étant amateur d’entomologie, j’étais bien décidé à faire des observations sur le terrain, et à les comparer avec celles réalisées par mes illustres prédécesseurs il y a cinquante ans, lors de la Mission d’exploration de G.F. De Witte au PNU (Parc National de l’Upemba) en 1946-1949.
Équipé de chaussures de randonnée préalablement rodées en forêt de Soignes, vacciné de frais et muni d’un visa de voyage délivré par l’ambassade du Congo, arborant fièrement sur sa façade son nouveau drapeau étoilé, me voila embarqué à Gosselies avec pour destination finale Lubumbashi au Katanga (Elisabethville pour les irréductibles).
La première personne que je rencontrais au bas de l’échelle de l’avion, était une amie de longue date, qui m’invita aussitôt sous son toit, sans prendre la peine de consulter son époux, sûre de sa réponse. L’hospitalité légendaire des coloniaux se vérifiait une fois de plus, et j’étais soulagé du souci de mon logement.
L’officier d’immigration qui examina mon passeport me fit un grand sourire et m’annonça qu’il saisissait ce dernier car je n’étais pas en règle. En échange il me donna un reçu pour le document saisi, et m’invita à passer le lendemain dans les bureaux de la Sûreté en ville, pour y régler mon problème.
Décontenancé, j’hésitais entre l’indignation et la colère, mais vu le nombre de militaires en armes, j’optais pour la patience. Mon interlocuteur m’expliqua alors que l’Ambassade à Bruxelles n’avait pas le droit de délivrer des visas, vu qu’aucun nouvel ambassadeur n’avait été nommé depuis la prise du pouvoir par Laurent Désiré Kabila.
Moyennant une centaine de dollars, on me délivrerait un visa katangais parfaitement valable.
Le premier instant de stupeur passé, je devais bien convenir que s’il y avait quelqu’un à blâmer, il était à Bruxelles.
Les joyeuses retrouvailles terminées, il était temps que j’organise le voyage au Parc Upemba, but de mon expédition.
J’interrogeais toutes mes connaissances, et la réponse était invariable: impossible de s’y rendre en véhicule, le problème n’étant pas l’état des routes, mais l’insécurité qui y régnait. De nombreux militaires de l’ancien régime avaient pris le maquis, et attaquaient les véhicules qui s’aventuraient sur les routes. A tel point que même les camions des commerçants congolais ne circulaient plus.
Restait donc l’avion. Je contactais un ami, actionnaire principal avec ses frères, d’une compagnie d’aviation, et sans hésiter il me proposa de me déposer lorsqu’il aurait un vol dans les environs.
Cela s’arrangea le vendredi 15 août, car il se rendait à Kinkondja pour le week-end et la station de Lusinga où je désirais me rendre, se trouvait plus ou moins sur sa route.
Restait à se renseigner sur l’état de la piste et surtout sur la situation dans le Parc. Le responsable du bureau de Lubumbashi de l’Institut Congolais pour la Conservation de la Nature (I.C.C.N.) me donna la fréquence radio du Parc mais sa phonie étant en panne, il ne pouvait rien de plus pour moi. Une fois de plus les amis m’aidèrent et j’étais bientôt en communication avec le PNU. Je me présentais au Conservateur et lui expliquais le but de ma visite. Bien que ravi d’apprendre mon désir de me rendre dans sa station, il dut m’avertir que la piste d’atterrissage n’était pas très praticable, le dernier avion s’étant posé il y a deux ou trois ans.
Il me proposa de faucher les herbes et de raser les termitières qui encombraient la piste, mais ne pouvait faire plus, faute de temps et de moyens. Cette promesse me suffit.
Le jour du départ, j’arpentais le hangar en attendant d’embarquer, lorsque je rencontrais un ami, qui a été l’instructeur de quasi tous les pilotes en activité au Katanga. Les dernières nouvelles échangées, il me demanda si j’allais à Kinkondja, et lorsque je lui répondis que je montais bien dans l’avion qui y allait, mais que l’on me déposait en route à Lusinga, il fit la moue.
A peine embarqué dans l’avion, un Nord-Atlas d’une trentaine de places, mon ami me fit appeler dans le poste de pilotage, et me dit que son ancien instructeur l’avait mis en garde contre l’état de la piste à Lusinga. Il me proposa donc de faire un passage et jugerait à ce moment là s’il pouvait raisonnablement tenter de se poser.
Arrivé sur les lieux, on tourna un moment au-dessus de la piste, ce qui donna l’occasion aux passagers de réaliser ce qui se passait et qui me valut les regards incendiaires de certains d’entre eux.
L’atterrissage amena une réorganisation involontaire du chargement, mais n’eut aucune conséquence fâcheuse.
Je débarquais donc avec ma malle contenant quelques boîtes de corned beef et quelques paquets de riz ainsi que mon matériel photo et mes ouvrages sur l’entomologie.

Au loin accourait une foule gesticulante mais hilare, ce qui finit de me rassurer.
Les adieux au pilote, de grands gestes pour faire dégager la piste, et l’avion s’élançait déjà. Il avala toute la distance disponible, et je pense que les hautes herbes du bout de la piste firent connaissance avec le train de roues, mais ma vue n’étant pas des plus perçantes, je ne peux pas le jurer.
Voila, j’y étais! Je réalisais soudain, que depuis mon arrivée sur le sol africain, j’avais été pris en charge par mes amis, et que subitement je me retrouvais seul. Enfin, pas vraiment! J’étais entouré d’une foule gesticulante dont se détacha un homme souriant, s’avançant la main tendue. C’était le Conservateur. Après les présentations, il donna quelques ordres et mes bagages se retrouvèrent juchés sur des têtes, et notre troupe se mit en marche vers la station.
Le spectacle avait quelque chose d’irréel, et j’avais l’impression d’avoir fait un bond dans le temps, visitant une époque révolue.
Le conservateur m’avait préparé le gîte des hôtes de marque, et je m’installais rapidement, pressé de faire le tour de cette station que je connaissais, et dont j’avais de merveilleux souvenirs, peuplés d’amis aujourd’hui disparus.
Ce fut une indicible tristesse qui m’envahit à mesure que je parcourais la station.
Les deux rondavels à l’extrémité du camp avaient brûlé et seuls les murs subsistaient. Les quatre autres avaient échappé à l’incendie mais les toitures de chaume s’effondraient et avaient grand besoin d’être refaites. A l’arrière des gîtes, on pouvait encore voir les maçonneries qui supportaient les fûts servant de réservoirs à eau, que l’on chauffait au bois, et qui procuraient ces douches chaudes si bienfaisantes après une journée passée sur les pistes. Mais de fûts plus une trace!
Le bâtiment principal qui avait servi autrefois de bar et restaurant, était relativement intact. Seul le ciment jointoyant les pierres commençait à lâcher par endroits. A l’intérieur, des bancs, car l’école primaire avait emménagé dans ce local, faute d’en disposer d’un autre.
Au milieu du camp, le mât sur lequel flottait le drapeau blanc, signe de ralliement aux forces de Kabila.
Le cachot ne possédait plus de toiture, l’atelier-garage abritait un tracteur sans boîte de vitesse et une camionnette pick-up sans roues, posée sur quatre blocs.

Bref, la station tout entière attestait d’un abandon, signe incontestable d’un manque de moyens chronique. Mes conversations avec le Conservateur allaient me le confirmer.
Ce dernier m’apprit que les salaires n’étaient plus payés depuis deux ans, et que pour survivre, ils en étaient réduits, ses hommes et lui, à creuser la terre à la recherche de petits rongeurs de la taille d’une souris, qu’ils échangeaient dans les villages environnants contre des cossettes de manioc.
Voulant faire étalage de mes connaissances zoologiques, je lui demandais s’il s’agissait des pombo fuko ou rat-taupes, mais il sourit de mon ignorance et m’apprit que le rat-taupe creuse des galeries tellement profondes que tout terrassier se décourage avant d’avoir découvert les occupants.

L’autre source de revenus du Parc National consistait en la traque des braconniers. Chaque braconnier pris en flagrant délit devait s’acquitter d’une amende de 1 000 000 de Zaïres ( la monnaie n’ayant pas changé de nom) soit 250 fb, s’il s’agissait d’un délit de pêche, et de 2 000 000 de Zaïres soit 500 fb, s’il s’agissait d’un délit de chasse.
Les patrouilles se faisaient à pied et les gardes se devaient d’emporter des provisions pour une douzaine de jours. Dès que les premiers braconniers étaient capturés, le retour s’imposait en général, car ayant des bouches supplémentaires à nourrir, les provisions s’épuisaient d’autant plus vite.
Les braconniers qui ne pouvaient s’acquitter de leur amende se voyaient condamnés à trois mois de cachot plus des travaux forcés pour payer la nourriture qui leur était distribuée.
J’ai eu l’occasion de travailler avec ces bagnards à la réfection de la piste d’atterrissage et j’ai pu constater leurs corps couverts de boutons, témoins des piqûres que leur infligeaient les punaises qui habitaient leurs grabats. Lorsque j’appris par les gardes que certains braconniers faisaient parfois un mois dans le Parc sans rien attraper, je compris qu’on devenait braconnier par nécessité et non, comme je le pensais auparavant, par amour de la chasse ou par appât du gain.

Enfin, les gardes envoyaient leurs épouses aux confins du Parc à une trentaine de kilomètres pour y labourer des champs de maïs.
De retour dans mon gîte, je commençais à réfléchir à la situation et tentais de dégager les responsabilités de chacun dans la situation actuelle. On m’avait prévenu que les troupeaux d’animaux avaient disparu du Parc et mes conversations ainsi que mes observations personnelles devaient hélas confirmer cet état de fait, bien qu’en le nuançant quelque peu.
Les gardes du Parc n’étaient-ils pas les plus grands braconniers ? Puisqu’ils creusaient le sol à la recherche de souris, n’avaient-ils pas auparavant exterminé les antilopes? Armés, représentant l’autorité, et pisteurs hors pair, n’étaient-ils pas les seuls à pouvoir exterminer la faune ?
J’avoue que toutes ces questions empoisonnèrent ma première nuit.
Le lendemain, j’étais debout avant l’aube. Le conservateur m’avait promis de m’octroyer des gardes qui m’accompagneraient en brousse pour y placer mes pièges à insectes. Heureux de pouvoir participer à une étude scientifique, il tenait à faire l’impossible pour me faciliter la tâche. Cette disponibilité ne devait se démentir à aucun moment de mon séjour.

Ma première randonnée me fit parcourir un circuit d’une vingtaine de kilomètres. Le plateau était couvert de fleurs de toutes sortes et je me promis de faire des photos un matin quand la lumière n’est pas trop dure. Ayant apporté mes objectifs de macro, cela devait permettre quelques bons clichés.
Mes pisteurs me signalèrent toutes les antilopes que nous eûmes l’occasion de rencontrer. A 800 mètres ils les avaient déjà repérées, et après de longues et pénibles explications ils arrivaient enfin à me les faire observer. Armés de mes jumelles, je les distinguai à peine mieux que eux sans. Je restais ébahi devant l’acuité de leur vue. Un jour, ils me signalèrent un homme passant à environ deux ou trois kilomètres dans la plaine et me demandèrent de regarder avec mes jumelles si c’était bien une houe qu’il avait sur l’épaule.
Après avoir mis quelques minutes pour orienter mes jumelles dans la bonne direction, vu qu’à l’œil nu je ne voyais rien, je finis par apercevoir un minuscule point noir se déplaçant à l’horizon. En écarquillant les yeux, je constatais qu’effectivement le point noir semblait barré d’un fin trait noir, et j’affirmais alors qu’effectivement il avait une houe sur l’épaule. Raisonnablement je ne pouvais quand même pas leur dire que cela aurait tout aussi bien pu être une paire de skis!
J’ai arpenté le plateau autour de la station pendant huit jours, et les seules antilopes que j’ai aperçues furent des ourébis, des céphalophes de Grimm et des cobes des roseaux ou reduncas. Les pisteurs me montrèrent les traces fraîches de duiker dans les forêts galeries, ainsi que celle d’animaux nocturnes tel l’oryctérope. Dans le camp on pouvait trouver chaque matin des traces de serval ou de civette. J’eus même l’occasion de voir les traces d’un phacochère à la sortie d’un terrier d’oryctérope où il avait probablement passé la nuit.
Hélas, pas de traces des zèbres, élans, hippotragues rouannes ou noirs, buffles, et éléphants dont j’avais le souvenir. Je devais me rendre à l’évidence, la situation était grave.
La faune avait payé un très lourd tribut à ces années noires durant lesquelles les autorités du pays avaient abandonné le Parc National.
De mes conversations avec les personnes de près ou de loin impliquées dans la Conservation de la Nature, il ressortait que la situation dans la partie sud de l’Upemba et dans le Parc de Kundelungu était bien plus alarmante encore.
Les villageois envahissaient le Parc à la recherche de terres à cultiver, et acceptaient très mal l’interdiction de chasser dans le Parc. Ils comprenaient de moins en moins pourquoi ce terrain de chasse était réservé à quelques-uns uns. Le Conservateur m’apprit même, que lors de la guerre de conquête de Kabila, un plan de pillage de la station avait été préparé par certains villageois habitant aux portes du Parc, pas tant pour s’approprier les maigres biens de la station, que pour détruire une fois pour toutes cet empêcheur de braconner en rond qu’était le poste de Lusinga.
C’est ce que je retiendrai de ma visite. Si Lusinga tombe, les Parcs Nationaux du Katanga disparaissent et je ne vois pas quand, ni comment, on pourrait les recréer plus tard.
Le fait qu’un visiteur venu de Belgique se soit rendu à Lusinga a redonné espoir à toute la station. Il fallait voir avec quelle application ses troupes défilèrent au pas devant moi, un matin où le Conservateur avait décidé d’organiser une parade militaire suivie d’une causerie morale.
Leur enthousiasme réussissait à faire oublier leurs guenilles et leurs armes rafistolées. Après son discours, le Conservateur m’invita à dire quelques mots à la troupe. Je rassemblai mes notions de kiswahili, et leur expliquai que leur détresse m’avait touché, et que leur volonté de servir le Parc National envers et contre tout, m’avait impressionné. Je leur promis de faire ce qui était en mon pouvoir pour plaider leur cause, une fois de retour dans mon pays.
Et c’est la raison pour laquelle j’écris ces quelques lignes.
Toute action, qu’elle soit relayée ou non par notre a.s.b.l., sera la bienvenue. Il faut tout faire pour que là-bas, les Congolais sachent qu’ils ne sont pas seuls à être concernés par la sauvegarde de ce patrimoine que sont les Parcs Nationaux du Katanga. J’entends déjà les critiques des désabusés chroniques. Cet appel ne s’adresse pas à eux. Tous, nous connaissons le pays, et savons bien que tout n’est pas pour le mieux dans le meilleur des mondes, mais est-ce une raison pour ne rien faire?
La chose que je puis attester, c’est que sans le Conservateur actuel et son dernier carré de fidèles, la station de Lusinga n’existerait plus. Peu importe les raisons profondes de leur motivation, les faits sont là!
Je sais que je m’adresse à des gens qui ont fait des carrières comme meneurs d’hommes et qu’ils comprendront que dans l’urgence d’une situation catastrophique, il faut parer au plus pressé sans se perdre dans des discussions stériles.
Notre association a déjà commencé modestement à aider les Parcs. Avant mon départ, j’ai pu offrir à la station de Lusinga, les fournitures de bureau indispensables à la continuation du travail administratif, interrompu par manque de papier et autres accessoires.
De même, une somme d’argent fut remise au Conservateur pour la répartir entre tous les agents qui avaient été si disponibles durant mon séjour. Et je me dois d’ajouter, qu’à sa demande, je l’ai remise devant témoins, au comptable de la station.
Les différents responsables de l’I.C.C.N. m’ont chargé de remettre leur courrier à destination de leurs homologues belges, tâche dont je me suis acquitté dès mon retour dans la mère patrie.
Les états de besoin sont en ma possession, et j’invite tous ceux qui se sentent concernés, à me contacter, mais d’ores et déjà je peux vous affirmer que tout geste si petit soit-il, sera le bienvenu.
Gardez quand même à l’esprit que les dons en nature devront être expédiés par avion et que le fret aérien n’est pas particulièrement bon marché. Il faut donc que le jeu en vaille la chandelle.
Nous avons reçu des assurances que les démarches seraient faites pour que les dons soient exemptés de droit de douane à l’arrivée au Congo.
Si nous faisons appel aujourd’hui à la générosité des « anciens », c’est faute de pouvoir compter sur les institutions. Les priorités en matière de coopération vont à la santé, l’agriculture et l’éducation.
Même le W.W.F. est obligé de faire des choix, et en ce qui concerne le Congo, a décidé de donner la priorité à des projets concernant la sauvegarde des rhinocéros blancs, des gorilles ou des okapis menacés d’extinction.
Jean-Pierre d’Huart, ancien président du W.W.F. Belgique et aujourd’hui appelé à de plus hautes fonctions au siège de l’Organisation en Suisse, m’a rencontré avant de se rendre lui-même au Congo, où il devait rencontrer les plus hautes autorités, afin de visionner les diapositives que j’avais ramenées de mon voyage au PNU. A son retour du Congo, il a bien voulu m’accorder un peu de son temps. Nous avons évoqué ensemble les problèmes de la Conservation de la Nature au Congo, et il m’a encouragé à continuer d’œuvrer pour les Parcs Nationaux du Katanga, car il ressortait des contacts qu’il avait eus avec le Ministre ayant les Parcs Nationaux sous sa tutelle, qu’aucun projet d’aide imminent pour les Parcs du Katanga n’était prévu dans l’immédiat, mais il partageait pleinement mon point de vue quant à l’urgence de faire quelque chose. Il était même enchanté d’apprendre qu’une initiative comme la nôtre s’organisait.
Quant à Jacques Verschuren il était enchanté d’apprendre que « l’enfant délaissé des Parcs Nationaux du Congo » avait trouvé un parrain.
Concrètement, nous faisons appel à la générosité de tous, la façon de collaborer consistant à nous contacter pour connaître les états de besoin et fournir des éléments du matériel nécessaire. Je pense ici aux militaires, aux médecins, aux agronomes, etc...
Pour vous donner une idée des besoins, sachez que le seul véhicule pour le PNU Nord est un vélo, quant à la machine à écrire du Conservateur elle a quarante ans!
L’appel est lancé, je suis persuadé que tous ceux qui ont un jour vu les Parcs Nationaux du Katanga ne resteront pas insensibles.
Michel Hasson

 


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