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Felis silvestris 

Linguistique
Nom scientifique actuel :   Felis silvestris 
     
Nom scientifique ancien :    
     
Nom francais :   Chat sauvage
     
Nom anglais :   Wild cat
     
Nom vernaculaire :  
Kampaka, kampusu (Kisonge); Mpaka (Kiluba-PNU) ; Kapaka (Kitabwa); Kabonzo, kapaka (Kikaonde); impaka (Kiaushi); Mpaka (Kilala) ; kambishi (Tshiluba); impaka, lole (Kilamba); kabonzu (Lunda) ; Paka pori, Kimburu (Kiswahili) ; impaka (Kibemba)
 


 

Zoologie
Chant/cri :  
     
Caractéristiques physiques :   Le chat sauvage d'Afrique (Felis silvestris libyca) mesure entre 70 et 100 cm de long (dont 20 à 30 cm pour la queue), 35 cm au garrot et pèse entre 3 et 6 kg. Il est assez difficile de le distinguer du chat domestique. Son pelage varie du jaune-sable au grisâtre ou au chamois. Des lignes ou des taches foncées sont souvent présentes aussi. Sa queue, contrairement aux autres chats sauvages, est fine et effilée. De plus, le dos de ses oreilles possède une teinte caractéristique rouge.
Les chats sauvages possèdent 5 orteils sur leur pattes antérieures mais seulement 4 sur leur pattes postérieures.

 
     
Habitat :   Steppes, savanes et forêts.
Assez commun au Katanga mais de moeurs nocturnes et discrètes. 
     
Éthologie :   Le chat sauvage est un chasseur essentiellement nocturne mais il est aussi actif à l'aube et au crépuscule. C'est un animal essentiellement solitaire. Les mâles marquent leurs territoires de leur urine. Quand les femelles sont prêtes à s'accoupler, elles émettent des odeurs qui attirent les mâles. Les chats sauvages communiquent visuellement en bougeant leurs queues, en dressant leurs poils du dos et par expressions faciales. Ils communiquent aussi à travers une variété de sons. Ils possèdent un odorat et une ouïe très développés. Leurs oreilles peuvent changer d'orientation très rapidement, leur permettant d'identifier la source d'un bruit. Ils sont capables d'entendre des ultrasons tels que ceux produits par les petits rongeurs. Leur vue est bonne mais pas meilleure que celle des humains. De plus, ils détectent moins de couleurs que nous. Cela dit, leurs yeux sont adaptés pour voir dans la pénombre. Un autre organe sensitif des chats sont les vibrisses qu'ils utilisent pour déterminer si ils peuvent passer par de petites ouvertures et pour détecter le mouvement de leur proies.
Ils sont une espérance moyenne de vie de 13 ans.  
     
Régime alimentaire :   Essentiellement petits rongeurs tels que les rats. Aussi, oiseaux (particulièrement francolins et pintades), reptiles, amphibiens, oeufs, arachnides et gros insectes. 
     
Reproduction :   Lorsqu'une femelle entre dans son cycle oestral, les mâles des alentours se rassemblent autour d'elle et rivalisent en miaulant, paradant et se battant. Les femelles s'accouplent avec plusieurs mâles et une paternité multiple est possible. Les chats sauvages africains se reproduisent de septembre à mars. Après 56 à 68 jours de gestation, la femelle donne naissance à une portée de 1 à 9 jeunes. Elle met bas à l'abri de rochers ou de végétation dense.
Les femelles sont sexuellement matures vers 10 ou 11 mois et les mâles entre 9 et 22 mois. 
     
Distribution au Katanga :   view map  
 
 
Histoire, ethnologie, sociologie
Interactions avec l'homme :   Chapardeur nocturne, le chat sauvage peut occasionner des dégâts dans les poulaillers. Au regard du nombre de rongeurs qu'il détruit, l'homme devrait le considérer plutôt comme un allié que comme un ennemi. 
     
Tabous :   Chez les Bemba, il existe un tabou alimentaire interdisant aux femmes et aux enfants de consommer du chat sauvage. Les femmes enfreignant le tabou enfanteraient des enfants aux yeux ressemblant à ceux des chats. Les enfants en consommant verraient leurs yeux se déformer de la même façon.  
     
Légendes, croyances, folklore :   Chez les Bemba, on le chasse du village car aperçu la nuit, c’est le signe que celui qui est malade dans le village mourra. De jour, cela ne pose pas de problème. 
     
Chasse, pêche :    
     
Alimentation :   Le chat sauvage est habituellement consommé.  
     
Apprivoisement, élevage :    
     
Usage de la peau ou d'autres parties :   Les griffes du chat sauvage étaient utilisées pour faire des charmes pour les chasseurs. Les jeteurs de sort les utilisaient également car le chat utilise ses griffes pour tuer sa proie.
Les griffes servaient à combattre la pneumonie dont la douleur ressemble à des griffes plantées dans la poitrine.
Chez les BaLala, les poils de la queue du chat sauvage étaient brûlés pour stopper la pluie.
 
  


Avertissement :

Cette base de données a été établie d'après des ouvrages faisant autorité et avec l'aide de scientifiques renommés. Cependant, il est certain que des erreurs doivent y figurer.

Les noms vernaculaires ont été recueillis sur le terrain et dans la littérature coloniale de la première partie du 20éme siècle. Les religieux ayant établi les premiers dictionnaires n'étaient pas forcément des naturalistes avertis et dès lors, de grossières erreurs doivent avoir été commises.

Nous invitons toute personne qui pourrait nous aider à améliorer cet outil de travail à nous contacter pour nous faire part de ses remarques et nous faire partager ses connaissances.



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